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Goldeneye
: La Découverte |
Sorti le 31 Juillet 1997, Goldeneye 007 est tout simplement le Meilleur Jeu sorti sur la N64 en terme d’innovation, de Jouabilité et de Plaisir. Il s’agit tout bêtement d’un Jeu dans lequel vous incarnez James Bond, et devez affronter plusieurs Missions tirées du Film du même nom. Vous pouvez aussi jouer à 2, 3 ou 4 Joueurs dans un Mode Multiplayer. De mon Point de Vue, beaucoup de choses me faisaient craindre le pire pour ce Jeu. Tout d’abord, c’est un Jeu-License. Beaucoup de Jeux-License sont de bonnes grosses daubes, genre vous avez aimé le Film, alors achetez le Jeu ! Beaucoup de Jeux-License sont très souvent bâclés, et comptent sur le Succès de l’œuvre dont ils sont tirés pour se vendre. Avec Goldeneye, je m’attendais à un Jeu de Tir Basique, dans l’Univers de James Bond. Pas très excitant, sur le papier. La Musique de James Bond, les Niveaux du Film, emballez c’est pesé, et hop ! Un Jeu-License de plus |
Autre chose qui jouait en sa défaveur : c’est un Doom-Like, du moins, à l’époque c’était le terme en vigueur, puisque le terme FPS n’existait pas encore. FPS signifie « First Person Shooter », donc « Jeu de Tir à la Première Personne ». Concrètement, vous êtes dans le Corps de James Bond, vous ne voyez que son bras qui dépasse, avec l’Arme qui pointe vers l’Ennemi. Le problème est qu’à l’Epoque, le Jeu Référence dans ce Domaine s’appelle Doom. Le Principe de Doom est de tirer sur tout ce qui bouge, sans aucune réflexion, c’est gore, c’est gras, et je pensais que Goldeneye serait du même tonneau. Sur la Nintendo 64, le Premier FPS fut Turok. Il s’agissait de shooter ou massacrer des Raptors et des Indiens. Passé une heure de Jeu, on se fait royalement chier. Donc je n’attendais pas grand chose de Goldeneye, annoncé depuis longue date à l’Epoque. Un Ami a amené le Jeu à la Maison, pour me le montrer. Je ne m’attendais pas à grand-chose. J’avais des idées préconçues, je ne pensais pas que j’allais être surpris. Mon Ami allume la Console, entre dans le Menu, et me montre la Mission « Surface ». Il me dit « Je suis bloqué à cette Mission, faut trouver un Radar pour réussir l’Objectif ». Moi : Quoi ? Il y a des Objectifs ? Et il faut explorer ? Ma Surprise était grande. Il démarre la Mission, et là, je suis surpris : on nous demande d’être discret (Sniper Rifle) et de repérer un Radar qu’il faut ensuite désactiver pour ensuite entrer discrètement dans un Bunker par la Système d’Aération ! Que du bonheur ! Exploration, Réflexion (un petit peu quand même) et surtout Discrétion ? On ne me prendrait donc pas pour un Con et on me demanderait de jouer finement ? J’achète ! Et voilà, j’étais conquis par le Mode Solo de Goldeneye. |
Après avoir passé cette Mission (quelle joie de finir Surface pour la Première Fois) on a essayé le Mode Multiplayer. Et là encore, Surprise, c’est que du Bonheur ! La Maniabilité est Ultra-Simple, rien à voir avec Turok où l’on marche la tête en bas pendant des heures ! C’est rapide, c’est fluide, c’est tout bête, ça marche ! Nous avons passé l’après-midi dessus. Ca faisait longtemps que je n’avais pas ressenti autant d’excitation devant un Jeu Vidéo. Et le Truc bien, c’était que c’était sur un Jeu d’Action ! A l’Epoque, rares étaient les Jeu d’Action qui demandent à la fois de la Réflexion, mais aussi une très bonne maîtrise de la Manette ! Le Dernier en Date était Super Metroid : Exploration, Action, un peu de Réflexion pour se souvenir par où on est passé, quel endroit il faut explorer etc. Je m’intéressais alors à l’Editeur de ce Jeu, ce « Rareware » et me rappelait que Donkey Kong Country, c’était eux. Graphismes Fabuleux pour une Super Nintendo, des heures de recherches pour finir le Jeu à 101%, une difficulté adulte. J’ai alors suivi les Jeux Rareware avec grand intérêt, Banjo Kazooie, Diddy Kong Racing, Donkey Kong 64, et bien sur le Génial Conker’s Bad Fur Day ! Maintenant que vous savez tout, je vous invite à lire mon Test de Goldeneye ! |