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Perfect
Dark : Découverte
et Test |
Nous sommes Trois Ans après Goldeneye, et sur Internet, beaucoup de choses circulent : images, vidéos, intrigue, trucs plus ou moins dévoilés. Le Fan de Goldeneye a faim, le Fan de Goldeneye regardeà quoi va ressembler la Suite de son jeu Préferé. L’effet de Surprise de Perfect Dark est donc un peu mince, puisqu’il est une Suite : Même maniabilité ou presque, même Moteur Graphique, même Gameplay, tout est parti pour que Perfect Dark soit une Version Améliorée de Goldeneye, mais le Jeu étant fait par rare, on est attend plus ! Après avoir été maintes fois retardé, le Jeu sort enfin, et je réussis à me procurer la Version US, avant que ne sorte la Version Européenne. Dès la Présentation, l’Ambiance est là, soignée, comme pour Goldeneye. Graphiquement, Perfect Dark enfonce Goldeneye. Beaucoup plus lisse, plus fin, plus coloré, le Jeu étant axé Science Fiction, les Graphistes peuvent se permettre plus d’audaces Graphiques. Ces audaces sont bien pensées, malgré les Limites de la Nintendo 64. Ainsi, les Niveaux sont réellement variés, la Gamme Colorée est beaucoup plus étendue. Le jeu propose également un Mode Haute Résolution, qui lisse encore plus les Graphismes, mais cela entraîne fatalement des ralentissements. |
Quel plaisir d’évoluer dans un Environnement aussi réaliste que le Toit de l’Immeuble Datadyne ! Se promener dans la Villa Carrington, les Ruelles de Chicago, l’Immeuble G5. Mon Niveau Préféré, la Zone 51, est de toute beauté, avec des teintes très réalistes. L’Institut Carrington et les Ruines Skedar sont également très réussies. Goldeneye était un peu le prélude « Je me promène dans un environnement réaliste, humainement familier. » et Perfect Dark pousse un peu plus loin le délire. En Battle, les Zones ne sont pas en reste. Niveau
Animation, on a le droit à des mouvements un peu plus réalistes
que Goldeneye, les Attitudes et les Réflexes augmentant. Le
Détail qui tue, pour l’époque, est de voir Joanna
recharger les Armes sous vos yeux, alors que dans Goldeneye, ça
se passait hors-champ. Perfect Dark est tellement gourmand en ressources
qu’il vous faudra un Expansion Pack pour en profiter pleinement.
Et c’est là qu’on voit les Limites de la Console
: avec les Simulants, en Battle, beaucoup de ralentissements se font
ressentir. Cela dit, c’est jouable. |
Le Gameplay est presque le même que Goldeneye, avec quelques trucs en plus. Les Armes à 2ème Fonction, et d’autres détails qui font tout le charme une fois qu’on est vraiment dans le Jeu. Reproche : lorsqu’on se prend une claque, l’Effet de Flou qui persiste en Battle : si vous vous faites tuer à coups de Baffes, lorsque vous réapparaissez, vous êtes « encore » sous le choc, avec ce flou très énervant. La Maniabilité est très bien pensée, sur le même modèle ultra-simple et convivial de Goldeneye. Question
Musiques et Sons, on est loin de Goldeneye. Fini le Thème de
James Bond, cette fois-ci, le Musicien a beaucoup plus de liberté
pour composer, et ça donne quelques Morceaux très intéressants
comme Chicago. Le 2ème Morceau de la Zone 51 fait très
Metroid, c’est un pur plaisir. Crash Site, Deep Sea, et d’autres
Morceaux Incontournables comme Skedar Ruins, Maian SOS, sans compter
la Musique de Fin, très Heavy Metal, sympatoche. Les
Sons sont encore mieux que dans Goldeneye, avec nettement les Voix
! Et oui, dans Perfect Dark, ça cause. Mine de rien, sur une
Nintendo 64, c’est grand. Les Bruits des Armes sont beaucoup
plus variés, riches, le Thème du Jeu laissant une grande
part à l’imagination des Bruiteurs. |
La Difficulté est faussée. Faussée, car connaissant par cœur la Maniabilité de Goldeneye, nous sommes en terrain connu. Donc il n’y a plus de « période d’adaptation » où on rame pour éviter les Balles, et où on peste contre la manette. Ici, il s’agit « juste » de comprendre les Objectifs, et de ne pas se faire avoir. C’est déjà bien, je sais, mais c’est comme pour Megaman et tous ces autres Jeux basés sur le même modèle. Cela dit, les Gars de chez Rare l’ont bien compris, et c’est pourquoi le Jeu se rattrape avec le Mode Battle Paramétrable à l’Infini, pour créer sa propre Partie, son Personnage, le Stand de Tir etc. Donc, certes, le Jeu est dur, même très dur à certains endroits, mais… Ce ne sera pas la même difficulté que pour Goldeneye, pas le même contexte. Pour les Codes, c’est le même Système que pour Goldeneye. A un moment, Rareware a pensé que l’on pourrait obtenir les Codes juste en trouvant un Bout de Fromage dans le Niveau, heureusement, ils ont viré ce Système, laissant quand même les Bouts de Fromage ici et là. |
La Durée de Vie de Perfect Dark est presque la même que celle de Goldeneye. Je trouve les Missions Solo de Goldeneye plus amusantes que celles de Perfect Dark, car trouve totalement sans interêt de se battre contre des Raptors (les Skedar) comme dans Turok. Ceci dit, je ne me lasse pas des Missions dans la Zone 51, Chicago ou dans l’Immeuble Datadyne, qui sont plus axées Infiltration Discrète. J’adore également Maian SOS, puisqu’on doit se taper presque toute la Zone pour finir la Mission. Avantage de Perfect Dark : le Mode Coopérative, qui est réellement génial, pour peu que le 2ème Joueur sache aussi bien jouer. Le Battle, Paramétrable à Loisir, promet également de très longues heures surtout à 4 contre pleins de Simulants ! En Conclusion, Perfect Dark est une très bonne suite à Goldeneye, et toutes les Innovations qu’il apporte par rapport à Goldeneye le placent quand même au-dessus, vu la Durée de Vie beaucoup plus importante, et le Gameplay plus travaillé. A vous de voir si vous préférez l’Univers de James, ou celui de Joanna ! |